Cela doit être le privilège des écrivains confirmés : ils ont ce droit précieux d’étaler leur tourment sur tout un roman. Le lecteur, lui, est prié d’accepter. Quand la vie de l’écrivain vaut le détour, ça passe. Quand elle dans la norme, ça casse.
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Petite leçon à destination des écrivains en herbe. Pour bien commencer son roman, il ne faut pas avoir peur d’attraper le lecteur brutalement par le col. Comme ceci :
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Cela m’intriguait : comment un ouvrage sur le suicide peut-il trôner en têtes des ventes de livres ? Soit parce qu'ils sont nombreux à y penser. Soit parce que ce livre est à mourir de rire. Il fallait que je vérifie.
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Peut-on, sans lasser, multiplier des ouvrages décrivant des petits moment agréables de la vie ? Avant de lire « La tranchée d’Arenberg et autres voluptés sportives », de Philippe Delerm, ma réponse était clairement : non !
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Il y a des plombiers de garde. Des pharmacies. Des night-shops. Mais lorsque vous avez une urgence littéraire un dimanche, que faire ?
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Il y a des choses qu’il faut avoir faites une fois dans sa vie, parce que c’est comme ça. Visiter le Mont-St-Michel, par exemple. Ou lire un Mary Higgins Clark. M’étant jadis adonné au premier rite, je me suis donc acquitté du second.
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C’est un problème existentiel. Il y a des livres qu’il faut abandonner après trois pages, parce qu’ils ne nous mèneront nulle part. Et il y en a d’autres qui valent un effort de plus de 100 pages parce, comme une balade en montagne, ils vous offriront, après l'inconfort, un paysage merveilleux. Le risque, c’est évidemment d’abandonner trop tôt. Alors je vous en supplie, si « L’amour est une chose étrange » vous ennuie au début, accrochez-vous !
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Quand Paul Auster sort un nouveau roman, je suis angoissé.
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C’est la première fois que me fais insulter parce que je lis un livre. J’ai eu le malheur de déposer « Odette Toulemonde et autres histoires » sur mon bureau. Un collègue a vociféré : « Tu lis ça ? C’est de la merde ».
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En lisant le dernier roman de Jean-Paul Dubois, j’ai eu froid.