• Roman

    Allumer le chat – Barbara Constantine

    Vous êtes bien assis ? Attention. C’est l’histoire de Bastos, un chat qui parle, qui a reçu ce prénom de blonde pour avoir passé son enfance à triturer les paquets de sèches de son maître, Raymond. C’est l’histoire de Raymond, aussi, un type qui rêve de cribler de balles cet animal, mais qui rate son coup et cartonne trois lapins.

  • Roman

    Rosebud – Pierre Assouline

    Vous êtes à un dîner chez des amis. A table, il y a un type assez cultivé dont vous avez beaucoup entendu parler et qui raconte des histoires, mais qui donne des dizaines et des dizaines de détails. Qu’est-ce que vous faites ?

  • Roman

    Les bienveillantes, Jonhatan Littell

    Peut-on écrire sur un livre que l’on n’a pas lu ? Je pense que oui (et je ne suis pas le seul). A une condition : avouer qu’on ne l’a pas lu. Alors je l’avoue : je n’ai pas lu Les Bienveillantes, de Jonathan Littell. Pourquoi : parce qu’il m’a lui-même recommandé de ne pas le lire.

  • Roman

    Lignes de faille – Nancy Huston

    Encore une idée géniale : écrire un roman raconté uniquement par quatre enfants de quatre générations différentes, et qui décrivent plus ou moins le même événement: l’enfance de Kristina, en 1944, et son destin à la fois tragique (je ne vous dit pas pourquoi) et extraordinaire (disons que ses malheurs ne l’ont pas empêché d’être heureuse).

  • Roman

    American Darling – Russell Banks

    N’avez-vous jamais eu l’impression, en dévorant un roman, d’être en fait en train de lire une œuvre ? Je n’ai pas dit un classique. Mais un roman d’une telle densité, d’une telle intensité, avec des personnages tellement complets que le livre semble sortir de la catégorie roman pour chatouiller celle des œuvres.

  • Roman

    L’élégance du hérisson – Muriel Barbery

    Pour faire un bon roman, une bonne idée, ça ne peut pas faire de tort. On a vu des auteurs s’épuiser sur des dizaines de pages poussives parce qu’ils ne savaient pas eux-mêmes de quoi ils avaient envie de parler exactement ou que leur histoire reposait sur une idée trop simple.

  • Roman

    Mangez-moi – Agnès Desarthe

    Qui n’a jamais eu envie d’ouvrir son propre restaurant, un jour, en rentrant excédé du boulot, ou en sortant d’une gargote qui n’arrive pas à la cheville d’un Pizza Hut ? Moi. Vous aussi, je parie. Ou en tout cas, vous avez dans votre entourage quelqu’un qui caresse ce rêve.

  • Roman

    L’immeuble Yacoubian – Alaa al Aswany

    Vu de l’extérieur, l’Immeuble Yacoubian est un roman comme les autres : rectangulaire, avec des pages reliées, de couleur blanche sur lesquelles repose une écriture noire. Et pourtant, lorsque ces mots passent au crible de vos yeux, naît illico une inexplicable impression de couleurs.

  • Roman

    Lettre à D. – André Gorz

    Ca commence comme ça (attention, accrochez-vous) : « Tu vas avoir quatre-vingt deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu est toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait 58 ans que nous vivons ensemble et je t’aime plus que jamais. Je porte de nouveau au creux de ma poitrine un vide dévorant que seule comble la chaleur de ton corps contre le mien ».