Mais en voilà un roman joyeux, espiègle et pétillant ! La vérité sur l’affaire Harry Quebert, c’est un polar bien comme il faut, avec son intrigue bien distillée, sa construction proprette et ses personnages bien campés. Divertissement garanti.
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Avez-vous jamais eu l’impression de vivre à la lisière de votre vie ? Pas vraiment dehors, mais pas vraiment dedans non plus. Pas vraiment largué, pas vraiment arrimé. C’est la vie de Paul, le personnage d’Olivier Adam.
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Un mensonge peut-il traverser les générations en gardant son pouvoir de destruction ? Peut-on impunément renier ses origines ? Ces belles questions humaines sont au centre de Ladivine, de Marie NDiaye.
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Regardez autour de vous. N’y a-t-il pas un objet déplacé ? Une étoile en plus ? Etes-vous sûr de vous trouver en 2013 ? Je délire ? Oui ! Mais c’est dans ce délire que nous emmène Murakami. Il invente un monde parallèle à l’année 1984. Elle ressemble à s’y méprendre à la première, à quelques grosses et périlleuses exceptions près...
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Comment faire un roman à succès ? D’abord, vous ciblez le lecteur, ou plutôt la lectrice. Vous l’imaginez simple, mal aimée, un peu moche, en quête du grand amour. Et vous écrivez l’histoire d’une mal aimée et un peu moche à qui la vie soudain sourit. Démonstration.
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Je vous disais il y a quelques jours, les difficultés que j'ai éprouvées à lire l' "Art français de la guerre", le dernier prix Goncourt. J'ai fait part à l'auteur de ces difficultés de lecture. Et il m'a répondu très simplement, gentiment, chaleureusement qu'il détestait l'écriture anorexique et... qu'il ne pensait pas être publié !
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Disons-le tout net : le dernier Goncourt n'est pas loin d'être illisible. Et pourtant je l’ai lu. Mais ce fut un vrai combat.
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Mais comme notre existence est banale ! A moins bien sûr que vous ayez été successivement idole de l’underground soviétique, clochard à New York, valet de chambre d’un milliardaire, écrivain branché à Paris, soldat dans les Balkans puis vieux chef charismatique.
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Cela fait partie des grands plaisirs du lecteur : lire un roman, l'apprécier, puis rencontrer l'auteur pour dénouer les énigmes. Le luxe. Eric Reinhardt a publié "Le système Victoria", un magnifique roman sur l'amour entre une cadre néolibérale et un employé de gauche. Il nous explique sa démarche et son... aversion pour le monde de l'entreprise.
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Elle est capitaliste aux dents longues. Il est employé et pétri d'idées sociales. Ils ont tout pour se détester. Mais ils s’aiment. Voici le scénario diabolique du « système Victoria ». On s’y aime, y fait l’amour souvent et parle gros sous. Très gros sous. Trop gros sous.