Tu as lu Purge ? Euh non. Mais tu dois le lire ! Ah bon, pourquoi ? Mais t'as vu la tête de l'auteur ? Or donc, on m'a recommandé près de 10 fois ce roman, sur base d'arguments hautement littéraires... Et je l'ai lu. Pas pour les piercings dans le nez de Sofi Oksanen, mais pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur.
-
-
On entend beaucoup parler de ce qu'il y a autour du dernier roman de Michel Houellebecq. Mais on entend peu parler de ce qu'il y a dedans. Et qu'y a-t-il, dans ce Goncourt 2010 ? Pas grand chose, en somme. Une vague intrigue, l'un ou l'autre gadget, et quelques froides considérations sur notre époque.
-
On a tous rêvé d'avoir un grand-père pour nous raconter des histoires, un soir de doute. Et au cas où on ne l'aurait pas eu, la littérature a inventé Jean d'Ormesson. Dans son dernier essai déguisé en roman, il évoque de front une question aussi fondamentale que le sens de la vie.
-
Imaginez-vous en couple avec un fan, disons de Dick Rivers. Ou de Duran Duran. Ou de Tokio Hotel. Groupie au point de faire des pèlerinages consacrés à sa vedette chérie... C'est ce que doit subir la pauvre Annie, la petite amie de ce lourdingue de Duncan.
-
A l'heure où il n'y a plus que les factures que l'on reçoit par la poste (et encore), il faut être fou pour commettre un roman épistolaire. « Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates » est donc un roman fou. Mais quelle douce folie ! Juliet est un écrivain talentueux, en mal d'inspiration.
-
C'est un peu comme un de ces films qui commencent au lendemain d'une catastrophe nucléaire. Le silence règne et le spectateur attend que les dégâts apparaissent à l'écran. « Chaos calme » débute lui aussi juste après un drame. Un drame humain.
-
Si Paul Auster vous énerve lorsqu’il multiplie les histoires dans l’histoire, ne lisez surtout pas son dernier livre, « Seul dans le noir ». C’est un nouveau festival de mises en abyme. Le narrateur, August Brill, est allongé sur son lit à la suite d’un accident de la route.
-
C'est quand il n'y a plus rien, que son souffle, sa peur et son enfant, qu'on prend conscience au plus près du sens de la vie. Tel est le postulat de Cormac McCarthy. Dans son époustouflant dernier roman, « La Route », il met en scène le petit et l'homme. Tous deux ont été jetés sur la route à la suite d'une grande catastrophe.
-
L'amour peut-il se nourrir de la fusion des âmes à l'exclusion de celle des corps ? C'est la question que pose Ian McEwan dans son dernier roman, avec une cruauté certaine. Nous sommes en 1962, quelques secondes avant la révolution sexuelle.
-
Peut-on évoquer la mort sans plonger le lecteur dans un ennui mortel ? Voyons si Laurent Gaudé sort sain et sauf de cet exercice. Dans « La porte des Enfers », il raconte l'histoire de Matteo, un jeune papa napolitain.