Pour être une bon cancre, il convient d’appliquer quelques règles immuables.
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Il y a des romans si doux, sensuels et savoureux qu’il se lisent lentement, comme on sirote quelques gorgées d’un thé des plus raffinés.
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Je suis toujours très inquiet quand je vois la presse encenser une jeune et jolie romancière.
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Vous êtes un homme, un curé ou les deux ? Alors faites le gros dos : Juette va vous administrer une raclée.
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Je suis sûr que cela vous est arrivé, au cours d’histoire. Une lourdeur de paupières, subite, irrépressible, suivie d’une augmentation subite du poids de votre tête.
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Il y a des jours où j’imagine très bien ce que les chercheurs d’or doivent ressentir quand la terre se montre généreuse à leur égard. Tenir « L’amour avant que j’oublie », c’est avoir de l’or dans les mains.
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Il y a des auteurs qui ont tous les droits : utiliser des mots incompréhensibles, arrêter leurs phrases en plein milieu, et inventer des situations abracadabrantesques. Le pire, c’est que cela donne parfois des romans irrésistibles.
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Un livre, c’est un peu comme une carte à qui l’on demande de nous guider dans les petits sentiers et les sous-bois d’une histoire. Parfois, il est agréable de se perdre, car on découvre alors des endroits inattendus.
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Tout a commencé par cette petite phrase : « Je donnerais cher pour passer une soirée à la table de Colum Mc Cann, avec une petite bière irlandaise, ou un Bushmills de derrière les fagots. » Ces mots, distraits mais vrais, je les avais lâchés, comme ça, au bas d'un commentaire sur le blog, comme on lance un sourire à quelqu'un sans penser qu'il pourrait vous le rendre...
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Les livres, c’est comme les gens. Il ne faut pas les prendre de haut. Démonstration.