Quand on les rencontre dans la vraie vie, on les déteste. Mais dans un roman bien ficelé, propre, drôle et espiègle, on ne peut que les adorer. Les crapules. Dans Au revoir là-haut, Pierre Lemaître en a créé quelques beaux spécimen...
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Des couleurs, des ambiances, de la chaleur humaine, de la vie. Mais aussi des situations critiques. Pas de doute, Laurent Gaudé est de retour avec ce magistral "Danser les ombres".
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On ne va pas y aller par quatre chemins. Leçons d'un tueur, ce premier thriller de Saul Black est le meilleur livre dans le genre tueur en série depuis Le silence des agneaux de Thomas Harris. Rien que ça.
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Dans les maisons ordinaires des quartiers ordinaires des villes ordinaires, il y a des femmes qui subissent chaque jour des humiliations extraordinaires. Et qui restent enserrées dans des liens conjugaux destructeurs alors que rien ne les empêche de s’en défaire. Dans son roman L'amour et les forêts, Eric Reinhardt aborde subtilement le sujet...
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« On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt c’est le voyage qui vous fait. » Cette petite phrase, citée de façon anodine par un personnage de la « Saison des Mangues » résume à merveille ce roman tout en mouvement et densité.
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Avec un titre comme « Voyage de noces avec ma mère », on ne pouvait que s’inviter nous aussi dans les valises de la romancière. Pour s'apercevoir que le mythe de la belle-mère envahissante n'a jamais été aussi vivant... Accrochez-vous, ça démarre au quart de tour.
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L'écriture d'une partition musicale est comme celle d'un livre : c'est une souffrance. Mais quand on l'écrit sous une pluie de bombes avec Staline qui vous met la pression, c'est une torture. Voici un beau roman qui mêle la musique et les mots en symphonie.
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On en a tous rêvé : garder nos rêves d’adolescents, nos idéaux, nos espoirs et n’y rien changer. Ne pas se laisser corrompre par l’âge, le travail, la société quoi. On en a tous rêvé. Faber l’a fait.
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Voici un livre qui m’a fait très peur. Avec un titre aussi racoleur que « L’extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea », j’ai cru immédiatement à la pantalonnade.
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Il y a des romans, comme ça, que vous dévorez, savourez, dégustez. Et dont il ne vous reste strictement rien une semaine plus tard. Cela donne ceci : - Tu as aimé Billie, le dernier Gavalda ? - Ah oui, adoré, c’est tout joyeux, paisible et espiègle à la fois. - Et ça parle de quoi ? - Euh… »