Tu as lu Purge ? Euh non. Mais tu dois le lire ! Ah bon, pourquoi ? Mais t'as vu la tête de l'auteur ? Or donc, on m'a recommandé près de 10 fois ce roman, sur base d'arguments hautement littéraires... Et je l'ai lu. Pas pour les piercings dans le nez de Sofi Oksanen, mais pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur.
-
-
Une écriture personnelle, des images fortes, un sujet original ? C'est bien lui, revoici Laurent Gaudé ! Nous avons tous vu ces images de tempêtes précipitant partout panneaux, branches, toitures dans des tourbillons diaboliques. Gaudé a choisi de raconter comment quelques personnages font face à l'ouragan qui a balayé la Louisiane, il y a 5 ans.
-
Quittons la France, ses prix littéraires, ses polémiques, pour nous repaître d'un roman attachant. Car il est des livres que vous n'avez pas envie de lâcher parce que vous vous attachez tellement aux personnages que vous voulez prolonger le temps passé avec eux. « Animaux fragiles » est de ceux-là.
-
Gros succès de cette rentrée littéraire 2010, le nouveau roman de l’enfant terrible de la littérature américaine souffle le chaud et le froid. Pour les distraits, assis bien au chaud au fond de la classe près du radiateur, un petit rappel s’impose... Avec « Moins que zéro », son premier roman sorti en 1985, l’Américain à peine âgé de vingt ans, devient un phénomène autant qu’un cauchemar pour son pays conservateur et bien pensant.
-
On entend beaucoup parler de ce qu'il y a autour du dernier roman de Michel Houellebecq. Mais on entend peu parler de ce qu'il y a dedans. Et qu'y a-t-il, dans ce Goncourt 2010 ? Pas grand chose, en somme. Une vague intrigue, l'un ou l'autre gadget, et quelques froides considérations sur notre époque.
-
On a tous rêvé d'avoir un grand-père pour nous raconter des histoires, un soir de doute. Et au cas où on ne l'aurait pas eu, la littérature a inventé Jean d'Ormesson. Dans son dernier essai déguisé en roman, il évoque de front une question aussi fondamentale que le sens de la vie.
-
Imaginez-vous en couple avec un fan, disons de Dick Rivers. Ou de Duran Duran. Ou de Tokio Hotel. Groupie au point de faire des pèlerinages consacrés à sa vedette chérie... C'est ce que doit subir la pauvre Annie, la petite amie de ce lourdingue de Duncan.
-
A l'heure où il n'y a plus que les factures que l'on reçoit par la poste (et encore), il faut être fou pour commettre un roman épistolaire. « Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates » est donc un roman fou. Mais quelle douce folie ! Juliet est un écrivain talentueux, en mal d'inspiration.
-
C'est un peu comme un de ces films qui commencent au lendemain d'une catastrophe nucléaire. Le silence règne et le spectateur attend que les dégâts apparaissent à l'écran. « Chaos calme » débute lui aussi juste après un drame. Un drame humain.
-
Jamais je n'ai lu un Goncourt aussi mérité. Atiq Rahimi nous fait vivre le parcours cabossé d’une femme musulmane. Emprisonnée dans les diktats culturels et religieux, elle veille des heures et des jours son mari plongé dans le coma occasionné par une balle...