C’est un problème existentiel. Il y a des livres qu’il faut abandonner après trois pages, parce qu’ils ne nous mèneront nulle part. Et il y en a d’autres qui valent un effort de plus de 100 pages parce, comme une balade en montagne, ils vous offriront, après l'inconfort, un paysage merveilleux. Le risque, c’est évidemment d’abandonner trop tôt. Alors je vous en supplie, si « L’amour est une chose étrange » vous ennuie au début, accrochez-vous !
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Quand Paul Auster sort un nouveau roman, je suis angoissé.
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C’est la première fois que me fais insulter parce que je lis un livre. J’ai eu le malheur de déposer « Odette Toulemonde et autres histoires » sur mon bureau. Un collègue a vociféré : « Tu lis ça ? C’est de la merde ».
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En lisant le dernier roman de Jean-Paul Dubois, j’ai eu froid.
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Vous êtes bien assis ? Attention. C’est l’histoire de Bastos, un chat qui parle, qui a reçu ce prénom de blonde pour avoir passé son enfance à triturer les paquets de sèches de son maître, Raymond. C’est l’histoire de Raymond, aussi, un type qui rêve de cribler de balles cet animal, mais qui rate son coup et cartonne trois lapins.
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Aujourd'hui, c'est un jour un peu particulier. L'une des envies de ce blog, c'est de proposer des critiques de livres, rédigées par leurs lecteurs naturels. A priori, donc, un Harry Potter, c'est pas pour moi. J'ai donc demandé à Martin, 15 ans, de me livrer les critiques des livres qu'il dévore. Voici la toute première. Encore un mot et puis je m'efface : Bienvenue Martin ! (bernard)
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Vous êtes à un dîner chez des amis. A table, il y a un type assez cultivé dont vous avez beaucoup entendu parler et qui raconte des histoires, mais qui donne des dizaines et des dizaines de détails. Qu’est-ce que vous faites ?
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Peut-on écrire sur un livre que l’on n’a pas lu ? Je pense que oui (et je ne suis pas le seul). A une condition : avouer qu’on ne l’a pas lu. Alors je l’avoue : je n’ai pas lu Les Bienveillantes, de Jonathan Littell. Pourquoi : parce qu’il m’a lui-même recommandé de ne pas le lire.
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Encore une idée géniale : écrire un roman raconté uniquement par quatre enfants de quatre générations différentes, et qui décrivent plus ou moins le même événement: l’enfance de Kristina, en 1944, et son destin à la fois tragique (je ne vous dit pas pourquoi) et extraordinaire (disons que ses malheurs ne l’ont pas empêché d’être heureuse).
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N’avez-vous jamais eu l’impression, en dévorant un roman, d’être en fait en train de lire une œuvre ? Je n’ai pas dit un classique. Mais un roman d’une telle densité, d’une telle intensité, avec des personnages tellement complets que le livre semble sortir de la catégorie roman pour chatouiller celle des œuvres.