• Roman

    L’élégance du hérisson – Muriel Barbery

    Pour faire un bon roman, une bonne idée, ça ne peut pas faire de tort. On a vu des auteurs s’épuiser sur des dizaines de pages poussives parce qu’ils ne savaient pas eux-mêmes de quoi ils avaient envie de parler exactement ou que leur histoire reposait sur une idée trop simple.

  • Roman

    Mangez-moi – Agnès Desarthe

    Qui n’a jamais eu envie d’ouvrir son propre restaurant, un jour, en rentrant excédé du boulot, ou en sortant d’une gargote qui n’arrive pas à la cheville d’un Pizza Hut ? Moi. Vous aussi, je parie. Ou en tout cas, vous avez dans votre entourage quelqu’un qui caresse ce rêve.

  • Roman

    L’immeuble Yacoubian – Alaa al Aswany

    Vu de l’extérieur, l’Immeuble Yacoubian est un roman comme les autres : rectangulaire, avec des pages reliées, de couleur blanche sur lesquelles repose une écriture noire. Et pourtant, lorsque ces mots passent au crible de vos yeux, naît illico une inexplicable impression de couleurs.

  • Roman

    Lettre à D. – André Gorz

    Ca commence comme ça (attention, accrochez-vous) : « Tu vas avoir quatre-vingt deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu est toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait 58 ans que nous vivons ensemble et je t’aime plus que jamais. Je porte de nouveau au creux de ma poitrine un vide dévorant que seule comble la chaleur de ton corps contre le mien ».

  • Roman

    Eldorado – Laurent Gaudé

    Je pense que c’est le bleu azur de la couverture qui m’a poussé à m'offrir ce livre. Un bleu qui évoque finesse et transparence. Et ces deux mots-là conviennent au mieux à cette belle histoire.

  • Roman

    Le journal d’Hirondelle – Amélie Nothomb

    Comme d’habitude, le dernier roman d’Amélie Nothomb a été fusillé par la critique. Et comme d’habitude, il s’est très bien vendu. Cela veut-il dire que tout le monde l’a aimé ? Les bibliothèques ne parlant pas, nous le saurons pas. Moi, j’ai aimé.

  • Roman

    Une fille dans la ville – Flore Vasseur

    Peut-on vraiment parler d’un roman ? Je ne trouve pas. Il s’agit plutôt d’un très long témoignage, de ceux qu’on lit dans les magasines d’actualités. C’est une tranche de vie de Flore, une battante, rentrée à HEC sur un coup de tête : une démonstration de tai chi devant le jury final.

  • Roman

    Les coeurs autonomes – David Foenkinos

    C’est une histoire de Il et Elle (ils n’ont pas de prénom dans le roman). Il est un révolté. Incapable de se poser, de travailler, de garder ses amis. Pour lui, travailler c’est se mettre en sursis avant de rejoindre la file du chômage, et c’est enrichir un patron qui vous vole.