A l'heure où il n'y a plus que les factures que l'on reçoit par la poste (et encore), il faut être fou pour commettre un roman épistolaire. « Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates » est donc un roman fou. Mais quelle douce folie ! Juliet est un écrivain talentueux, en mal d'inspiration.
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C'est un peu comme un de ces films qui commencent au lendemain d'une catastrophe nucléaire. Le silence règne et le spectateur attend que les dégâts apparaissent à l'écran. « Chaos calme » débute lui aussi juste après un drame. Un drame humain.
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Jamais je n'ai lu un Goncourt aussi mérité. Atiq Rahimi nous fait vivre le parcours cabossé d’une femme musulmane. Emprisonnée dans les diktats culturels et religieux, elle veille des heures et des jours son mari plongé dans le coma occasionné par une balle...
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Si Paul Auster vous énerve lorsqu’il multiplie les histoires dans l’histoire, ne lisez surtout pas son dernier livre, « Seul dans le noir ». C’est un nouveau festival de mises en abyme. Le narrateur, August Brill, est allongé sur son lit à la suite d’un accident de la route.
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Le Blog des livres a découvert une nouvelle plume. Marie, qui a lu pour nous le dernier roman de Yasmina Khadra. Bienvenue Marie ! Comme c’est reposant : quand s’annonce la sortie d’un livre de Khadra, je sais que je peux l’acheter les yeux fermés et cette fois encore je n’ai pas été déçue.
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Construire une cathédrale, ça prend du temps, mais on est heureux, fier et nostalgique quand c'est fini. Lire un roman de Ken Follett fait le même effet. Kingsbridge et sa cathédrale… A coup sûr, ce nom sonnera pour certains lecteurs comme un air de « déjà lu »…
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C'est quand il n'y a plus rien, que son souffle, sa peur et son enfant, qu'on prend conscience au plus près du sens de la vie. Tel est le postulat de Cormac McCarthy. Dans son époustouflant dernier roman, « La Route », il met en scène le petit et l'homme. Tous deux ont été jetés sur la route à la suite d'une grande catastrophe.
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L'amour peut-il se nourrir de la fusion des âmes à l'exclusion de celle des corps ? C'est la question que pose Ian McEwan dans son dernier roman, avec une cruauté certaine. Nous sommes en 1962, quelques secondes avant la révolution sexuelle.
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Dallas, ton univers impitoyable… Cela vous rappelle quelque chose ? Ici, c'est le même univers, sauf qu'il ne s’agit pas de la ville texane chère à la série télé, mais de Bowmore, une petite ville de l’état du Mississipi.
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Peut-on évoquer la mort sans plonger le lecteur dans un ennui mortel ? Voyons si Laurent Gaudé sort sain et sauf de cet exercice. Dans « La porte des Enfers », il raconte l'histoire de Matteo, un jeune papa napolitain.