J'ai donc débarqué à La Hague. Un endroit passablement hostile...
Les vents qui soufflent les jours de tempête sont comme des tourbillons de damnés. On dit qu'ils sont des âmes mauvaises qui s'engouffrent à l'intérieur des maisons pour y prendre ce qu'on leur doit. On, c'est-à-dire ceux qui restent, les vivants. »
La narratrice, ornithologue, est venue noyer un chagrin d'amour sur ce bout de terre éclaboussé. Pour éviter de penser, elle effectue des relevés pointilleux de la faune aviaire. Mais très vite, elle prend conscience que la population humaine y est au moins aussi intéressante...
Elle rencontre d'abord le ténébreux Lambert, tout juste arrivé du Morvan. Officiellement, il vient vendre la maison familiale. Mais la narratrice comprend vite qu'il est à la recherche de quelque chose d'autrement plus profond. Elle apprend qu'une nuit de mer calme, ses parents et son petit frère ont fait naufrage et ne sont jamais revenus. Il revient sur les lieux de son drame.
Un drame vieux de 20 ans, mais dont tous les protagonistes vivent encore au village. Parmi lesquels Théo, le gardien du phare, que Lambert soupçonne d'être responsable du naufrage, ce que la narratrice ne croit pas.
Avait-il vraiment éteint le phare ? Je n'y croyais pas. Il connaissait les dangers de la mer et aimait les bateaux. »
Mais la narratrice ne peut s'empêcher de questionner Théo, de l'observer. Tout comme elle s'intéresse à Lili, la tenancière du bar, à Max, un trentenaire un peu dans sa bulle, qui se construit un bateau baptisé « La Marie Salope » ou à Nan, une vieille que l'on dit folle depuis le départ d'un mystérieux petit garçon qu'elle avait recueilli.
La narratrice et Lambert finiront par deviner l'innommable lien qui unit malgré eux ces personnages et quelques autres...
« Les déferlantes » est un roman gris. Comme le ciel et la mer qui lui servent de décor, comme les humeurs et les âmes des habitants des lieux. Le lecteur chemine avec des personnages abîmés et consistants, en parfaite harmonie avec un décor et une atmosphère parfaitement rendus, comme le montre ce petit moment de chaleur.
Lili a fait cuire des légumes, un plein faitout, avec du lard en morceaux et du gras de saucisse. Elle aimait ça, la communion des hommes, chez elle, dans son bistrot. Le partage. Cette atmosphère de chaleur particulière quand le fatigue gagnait, que les hommes s'assoupissaient et qu'ils continuaient de parler pour ne pas s'endormir. »
Mais hélas, cette œuvre est aussi pleine de défauts. Le style haché et sans élégance est désagréable, l'histoire se traîne en des détails multiples et inutiles, sans parler des tics et tournures de phrases qui se répètent à l'envi. Le risque est du reste très élevé que le lecteur perce trop tôt le mystère et s'irrite de voir l'auteur égrener les indices d'une énigme qui, pour lui, n'en est plus une.
Dommage.
Les déferlantes, Claudie Gallay, littérature française, éditions du Rouergue, 525 pages, 21,50 euros. Notre note : 3/5. Vous pouvez le commander sur Amazon
Critiques, avis et analyses
J'ai aimé ces phrases hachées qui rythment le récit comme des déferlantes qui se briseraient sur une digue.
Bonjour, je lis ce livre en ce moment, c'est vrai que le style télégraphique est parfois heu... déroutant, voire lassant, j'espère que je vais aller jusqu'à la fin... après lecture de votre critique.
je reviendrai en parler un peu plus tard.
@ bientôt.
pas d'accord ! ! !
;-)
Je ne lis pas ton billet maintenant vu que j'ai ce livre dans ma pile. Mais promis, je reviens te dire :)
@bientôt
c'est curieux , mais les éloges ainsi que les avis en demi teinte aiguisent ma curiosité... arrivée depuis 3 ans dans cette région , je découvre aussi bien le caractère changeant et la rudesse des paysages, que toute la littérature qu'elle inspire ; alors je vais lire les déferlantes
C'est vrai aussi que les images me sont venues immédiatement à la lecture du roman, j'ai revu la côte de Cherbourg et la lande du Cotentin.
Je comprend un peu tes impressions sur le style, Bernard, mais à propos de l'intrigue et du déroulé de l'histoire, elle m'a bercée du début à la fin, je ne l'ai pas trouvée trop lente... car je dois petre plus lente à comprendre ! ;-)
bonsoir eh bien moi je l'ai adoré ce livre, les repetitions je les attendais, c'est un rythme, je me suis sentie vidée à la fin de cette lecture, la narratrice et les personnages me manquaient ...
j'ai adoré les paysages, j'etais au bord de la mer pour le lire, en bretagne. En effet j'avais deviné l'issue mais peu importe, la force des personnages m'a fait oublier ce defaut, à bientot et je le recommande!
Un village où chacun pense connaître "l'autre".
Une atmosphère lourde de souvenirs que les déferlantes ravivent à chaque tempête
Ca sent le plâtre, les algues, la laine, le bois mouillé.
Des mots recrachés qui s'échouent comme des carcasses de bateaux sur des rochers-tendresse...
Et au bout du chemin cette quiétude espérée...
Ces maux là nous font revivre et deviennent vite essentiels, alors les pages se tournent trop vite, le dernier mot s'imprime et nous regrettons déjà cette appétence contre laquelle nous n'avons lutté à aucun instant...
Un véritable petit bijou.
bonjour !
je viens de finir ce livre et comme certains d'entre vous, je reste avec un vide car l'ambiance de ce livre, ses personnages m'ont complétement "habités" durant toute ma lecture et qu'importe si l'on devine la fin un peu tôt, au contraire je dirais, un rayon de soleil qui perce peu à peu dans ce paysage mélancolique et si fort. je trouve que c'est un livre rempli d'émotions suggérées et fortes. Félicitations et merci beaucoup Mme Gallay.
Même réaction que toutes celles qui sont positives....On y est, à La Hague, justement à cause de ce style un peu haché. Et moi, je n'ai rien vu venir, je me suis laissée porter par les vagues, les tempêtes de tout genre, et j'ai regretté que ce soit déjà terminé. Alors, relis-le, Bernard....Mais tu dois avoir d'autres choses à faire, tu es reparti....
je fais partie aussi de celles et ceux qui se sont laissés emportés par cette histoire. L'intrigue, en effet n'est mystère que pour les protagonistes de l'histoire, et encore, ils semblent bien être comme le lecteur, et avoir compris bien avant d'être obligés de se rendre à l'évidence... J'ai bien aimé ça aussi dans le roman. Ceux qui savent, ceux qui savent pas... tout le monde sait d'une manière ou d'une autre, sent et pressent...
comme vous je n'ai pas aimé. Le style m'a rebuté dés le début et je n'ai pas réussi à m'accrocher aux personnages ni à l'histoire. Je ne l'ai pas terminé, en fait. Mais il semble qu'il soit largement apprécié dans l'ensemble.
Bonjour,
je lis actuellement ce livre... je ne suis pas un grand lecteur, mais, pour ma part ce qui m'a désagréablement supris dès le début du livre c'est le style narratif qui frise par moment la faute de français, par exemple (le plus flagrant pour moi)l'emploi systématique "elle a dit Lili" à la fin d'une phrase dialogue au lieu de :"a-t elle dit"... je trouve ça inutile et usant. Du reste je suis surpris que ce style faussé n'interpelle pas plus de personne.
Quant à la déscription de la Hague et des personnes qui y habitent (dont je fais parti),cela frise hélas souvent la caricature, je serais curieux de savoir combien de temps l'auteur a-t elle passé loin de son dauphiné pour écrire son livre?
La Hague est belle et mérite sans acun doute un bel hommage... mais pas ce livre!
Sur un billet à propos d'une citation de Prévert, une blogueuse m'a conseillé Les Déferlantes. Des critiques élogieuses plus tard, dont non des moindres, le Magazine littéraire, Télérama, Le Monde,et des blogs, enfin un bémol qui aiguillonne d'autant plus ma curiosité que je suis normande d'origine. Je vais le lire.
je suis en pleine lecture des déferlantes, magnifique.
Bien sûr j'ai fait la curieuse pour lire tous vos billets ..... mais moi m'en fiche !!!!! une vraie déferlante ce livre pour mon bonheur de lectrice !!!et puis tenez! hasard !je fais plein de belles rencontres en ce moment : "à l'aube de ce pays" "chaos calme " "sur la plage de chesil" "Ramon "..... Que du bonheur
Bonjour. J'ai achevé ce roman que j'ai beaucoup aimé; Je ne vais d'ailleurs pas tarder à en faire la critique, dès que j'ai une minute.
Certes, je comprends que le fait de deviner rapidement le dénouement puisse gâcher un tant soit peu le plaisir de la lecture. Mais cela me semble si accessoire.
Ce style, justement, est à l'image des personnages : pas un mot de trop, épuré, âpre comme leur vie et ces vagues.
Bonsoir,
Je lis peu, habituellement au bout de 15 pages si l'action et les dialogues n'y sont pas je ferme le bouquin. Ici j'ai pris plaisir, j'ai gouté le sel, pris les embruns, me suis frotté aux chats et à Morganne, bu le vin, séré la main de la vieille, pêché avec Max, sculpté avec Raphael. J’étais solitaire mais jamais seul. Bien sûr j’ai compris très vite le dénouement , et alors.
Bref j’ai aimé.
Guy
Bonjour,
Lecture terminée hier soir. Avec le regret, finalement, de fermer définitivement ce livre. Le récit est lent mais un peu à l'image de la reconstruction de certains des personnages. La deuxième partie s'enchaîne plus vite.
Mais ce qui m'a le plus fait tenir, ce sont les paysages, les falaises, le vent, les vagues, les ciels gris ou noirs. Comme décrit précédemment, c'est un livre gris. Et tant pis si, oui, le dénouement se devine assez tôt. Comme le dit si bien Zaza2, ce dénouement est comme un rayon de soleil qui perce peu à peu et vient nous réchauffer.
Très belle lecture, vraiment.
Rafaël
Bonjour,
j'ai lu deux précédents livres de Claudie Gallay : "Seule Venise" qui m'a fait beaucoup pleurée. Suite à ce beau texte avec deux personnages très attachants, je suis allée voir Claudie Gallay au dernier salon du livre à Paris. Je l'ai trouvée extrêmement gentille et très "humaine". Je lui ai pris "dans l'or du temps" et je n'ai pas regretté ce choix. J'ai appris beaucoup de choses par exemple sur les indiens Hopis d'Amérique. Rien à voir donc avec le précédent livre et pourtant tout aussi captivant. Je savais que "les deferlantes" rencontrait un joli succès et donc tout naturellement, je l'ai acheté. Je viens de lire les cent premières pages et très bizarrement, j'ai du mal à m'attacher aux personnages. Un goût de déjà vu quant à la narratrice (aller ailleurs pour oublier un chagrin d'amour comme dans "seule Venise"), quant au style (haché, phrases courtes...).
Quoi qu'il en soit, j'irai jusqu'au bout et vous tiendrai au courant!
Merci aussi pour votre blog que je trouve très interessant et bien fait!bravo à vous!
J'ai enfin fini le roman de Claudie Gallay et même si cela me fait de la peine de le dire et encore plus de l'écrire, je confirme ma ...déception. J'ai trouvé les 300 premières pages très longues et plutôt ennuyeuses, relevant de commérage de café du commerce et faisant état de relations humaines d'une banalité affligeante sans parler des états d'âme de la narratrice désespérée d'avoir perdu son bien aimé qui ne sont qu'une enfilade de clichés. Et pourtant, j'ai voulu aller jusqu'au bout. J'ai voulu comprendre pourquoi l'auteur avait écrit ce livre, pourquoi celui-ci rencontrait autant de succès auprès du public. Je voulais savoir comment Claudie Gallay, ma Claudie qui m'avait tant émue dans ses deux précédents livres ( Seule Venise et Dans l'or du temps) oui, qui m'avait émue au point d'avoir l'œil humide encore et d'en rougir d'embarras en évoquant ces doux moments de bonheur de la lire quand j'ai eu la chance de la rencontrer (eh oui!) au dernier salon du livre de Paris et d'échanger avec elle des mots si délicats, bref comment elle, oui elle, avait pu passer à ce roman de gare dans la lignée des livres France Loisirs que je lisais il y a 20 ans. Je lui en veux pour plusieurs raisons: d'abord le manque d'éléments culturels dans son histoire (Prévert, vaguement...), ensuite des personnages certes « intéressants » mais franchement inutiles (je veux parler de Morgane et de son frère Raphaël, qui en revanche auraient pu faire à eux seuls l'objet d'un roman) et une narratrice sentant fortement le réchauffé (lire ou relire Seule Venise) et surtout je lui en veux énormément pour tous ses tics langagiers agaçants (« C'est ce qu'il a dit ». « C'est ce qu'elle a dit ». « C'est ce que j'ai dit »). Et c'est vraiment ce que j'aimerais lui dire à Claudie si je la vois au prochain salon du livre. Pourquoi ces tournures? S'en rend -elle compte? Et j'aimerais aussi lui demander si elle ne pense pas sincèrement que son succès est largement galvaudé par rapport aux précédents romans de bien meilleure qualité mais qui n'ont pas connu cet engouement. On peut même oser parler d'un véritable raz-de -marée pour ces déferlantes! Avez-vous vu toutes ces affiches dans le métro parisien ou encore tous ses livres sortis en poche sur les présentoirs de la Fnac et autres librairies grand public. J'aimerais lui demander tout cela mais non, je ne le ferai pas. D'abord parce que je crains que cela ne soit possible tant la queue sera grande à son stand et tant certainement, je ferai tâche parmi tous les aficionados. Et puis parce que Claudie, c'est Claudie. Humaine, tellement Humaine et forcément, je me dois de lui pardonner . Et puis maintenant elle est libre. Je suis sûre que ce grand succès lui permettra d'oser mettre dans ses livres plus de consistance. Quitte à faire moins de vente...
Je me souviens d'un film qui m'avait donné le même sentiment d'incompréhension face au succès du public. C'était « Lost in Translation » de Sofia Coppola . Je me disais qu'à 20 ans j aurais adoré ce film mais à 40 ans passées, non, ce n'est plus possible. Et sans doute qu'à 20 ans, j'aurais adoré les déferlantes mais là , non ce n'est plus possible. L'expérience, sûrement...
Ceci dit, j'acheterai très certainement le prochain roman de Claudie car Nostalgie, quand tu nous tiens...
Merci Hélène pour ce commentaire si bien argumenté. J'ai, comme toi, été irrité par les tics de langage. Pour le reste, tout est affaire de goût... et je partage le tien !
Je viens de terminer "Les Déferlantes" et je dois dire que j'ai été déçu. Le dénouement de l'intrigue est prévisible, la narratrice n'a de cesse de répéter les mêmes choses et ce qui suscite de la curiosité au début fini par lasser très rapidement. Ce secret est vite éventé et cette vraie/fausse affectation de cette femme attirée par cet homme finit par être lassante. La sensibilité tourne à la sensiblerie.Le style ne m'a pas gêné mais il se heurte à des clichés littéraires très convenus qui plombent le récit, et des incongruités du style "il lui prit le bras et le visage dans ses mains" (il a trois mains?)Je crois qu'il ne me restera rien de ce roman.
Je viens de terminer la lecture des Déferlantes et j'avoue que ce roman m'a captivée. J'avais beaucoup de mal à m'en détacher tant je le trouve bien écrit. Certes, les tics de langages peuvent paraître un peu agaçants par moments mais la description si fidèle des paysages bretons et du ressenti des personnages m'a permis de participer à chaque scène. Je n'ai pas encore lu d'autres romans de Claudie GALLAY donc je ne peux pas porter de jugement par rapport à ses autres oeuvres. Pour ma part,je me suis vraiment régalée avec Les Déferlantes. Je concluerai avec un seul mot, tout simplement "fabuleux" ! Tous les goûts sont dans la nature...
Je n'ai pas été séduite pas ce roman non plus...
Je le trouve tout à fait dispensable.
je viens juste de terminer les deferlantes .Je ne connaissais pas l'existence de ce livre ,c'est une amie qui me l'a offert .j'ai ete envoutee par le rythme du recit.Je suis tres souvent dans une ile en Bretagne et j'ai vraiment eu l'impression d'etre face a la mer pendant tout ce roman.j'ai aussi ete un peu mal a l'aise avec ce sentiment de bavardage et commerage mais je pense que cela est voulu;c'est la vie dans ce monde clos .Pour moi l'histoire est secondaire c'est l'ambiance qui m'a vraiment seduite .Je compte lire ses autres livres .
Pas accroché à ce roman, il faut dire que cela ne correspond pas à mon type de lecture. Je n'aime pas le style, l'histoire est sans intérêt et l'atmosphère déprimante. Bof bof.
C'est vrai que la fin est prévisible mais j'ai adoré ce bouquin.
J'ai aimé suivre les 2 personnages et on sent presque le gout du sel.
Je vais essayer de trouver les premiers romans. Merci Helenzen.
Juste. On ne peut nier que cet auteur a l'art de créer des atmosphères...
Moi je l'ai trouvé sympa à lire mais ce n'est pas non plus mon style
Merci pour votre critique. Je ne lirai sûrement pas ce livre, déjà dans le livre sur Avignon "l'amour est une ile" j'avais détesté le style, les phrases courtes, sans verbe, le retour incessant à la ligne. Même les personnages m'avaient déplus. Et j'avais également deviné la fin.
La Hague, en Normandie, regorge de secrets que nous découvrons au fur et à mesure de notre lecture de cet ouvrage. Choisir de vivre face aux éléments de la nature avec les caprices et les surprises de la mer et des oiseaux dont notre travail est de les comptabiliser, les surveiller pour voir ceux qui continuent à migrer et ceux que nous ne voyons plus, n’est pas de tout repos. En effet, en côtoyant Raphaël et Morgane, frère et sœur qui la logent, la Griffue essaye de survivre à son passé tout en se construisant un avenir.
La première fois qu’elle vit Lambert, adulte ayant vécu son enfance à La Hague se fut sur une terrasse juste avant un violent orage. Son côté mystérieux va attiser sa curiosité et son histoire va la pousser à agir et à s’intéresser aux villageois et surtout aux histoires du passé que l’on cherche à camoufler.
Les déferlantes, titre révélateur de la force de la nature où les vagues viennent cogner contre la terre, elles érodent, détruisent, font un travail de sape incessant tout en lavant, emportant ou ramenant tout ce qui est tombé dans la mer.
Ouvrage dont j’ai eu du mal à commencer mais après une deuxième reprise de lecture je l’ai dévoré jusqu’à la fin. L’auteure nous évite une fin fleur bleue en gardant le côté « vrai » de la vie réelle. Dans la lecture, les silences ont une place importante et je comprends au fil e ma lecture que chaque mot compte, chaque non-dit qui reflète le tempérament des habitants de La Hague où il n’est pas toujours utile de parler. Quant aux différents personnages atypiques, intemporels je préfère vous laissez les découvrir…